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Historique  Les traces du passé  Personnages célèbres 
 Pierre-Julien ORESVE
Pierre-Julien Oresve est né le 1er janvier 1765 à Bédée. Il est condamné à mort et exécuté à l´âge de 29 ans, à Rennes, le 19 juin 1794. Quel crime a-t-il commis ? Prêtre depuis le 6 juin 1789 à Bédée, il refuse de prêter serment de fidélité que le gouvernement révolutionnaire français exige des prêtres depuis 1791. Il n´a donc plus le droit d´être prêtre. Pendant deux ans, il va se cacher de ferme en ferme, auprès de ceux qui restent fidèles à la religion catholique, pour continuer de dire la messe, de baptiser,…. Il court le risque d´être dénoncé. Alors qu´il se cache dans une ferme, les gendarmes, prévenus de sa présence, viennent l´arrêter. Le chef des gendarmes fouille seul la maison et laisse ses hommes à l´extérieur. Il voit le prêtre dans sa cachette, mais ressort de la maison comme s´il ne l´avait pas vu. Un partisan révolutionnaire s´introduit malgré tout dans la maison et sort le pauvre Pierre-Julien de sa cachette. Arrêté, conduit à Rennes sous bonne escorte, il est jugé et condamné à mort 6 jours plus tard.
 Pierre LEFEUVRE
Suite à l´invasion de la Belgique, une ligne de batailles se met en place sur un front de plus de 200 kilomètres. Ceux de Bédée, dans leurs régiments respectifs, remontent jusqu´à la Sambre, principal affluent de la Meuse, pour stopper les Allemands.
Le 21 août, autour de Charleroi, les corps d´armées s’affrontent pour le contrôle des ponts de la Sambre. Le colonel du 70ème Régiment d´infanterie, qui ordonne le repli de son régiment derrière les villages de Tamines et Auvelais, prend toutefois le temps de barricader les ponts. Il s’agit d’une précaution illusoire face à la puissance de l’artillerie adverse, mais qui révèle l’importance accordée aux ponts, véritables frontières dont la possession annonce la victoire. Contrairement aux villages et aux fermes, ils font l’objet d’une défense acharnée.
Pierre LEFEUVRE, caporal au 70ème Régiment d´infanterie de Vitré et tireur d´élite, s´illustre lors de cet engagement. Il est chargé, à la tête de son escouade, de tenir l’un des ponts de Tamines. Il place ses hommes au mieux pour la défense du site, étant lui-même à l’endroit le plus exposé. Resté seul, il continue à tenir tête à une compagnie de soldats allemands qui tente d’avancer. Pour venir à bout de celui qui pendant plusieurs heures empêche le franchissement du pont, un détachement allemand parvient à le contourner. Il est sommé de se rendre mais il refuse. A court de munitions, il est alors mortellement blessé. On lui attribue la mort de cinquante trois ennemis, dont neuf officiers de la Garde prussienne et un nombre considérable de blessés. Il reçoit une citation et, à titre posthume, la Croix de Guerre avec étoile de bronze.
Depuis un siècle, l’héroïsme de Pierre LEFEUVRE reste gravé dans les mémoires en tant que « Héros de Bédée » et en Belgique comme le «Héros du pont de la Sambre ».
A Tamines, un monument lui est dédié et un autre rend hommage aux 384 habitants fusillés par la Garde prussienne, le 22 août 1914.
 Eugène CHARPENTIER
Né à Bédée en 1903, Eugène Charpentier est commis dans la ferme de La Talmachère, de la famille Nobilet, en St-Brieuc-des-Iffs. Dans la nuit du 6 novembre 1943, trois tonnes d´armes et de munitions sont parachutés par les anglais pour aider la résistance française. Ces armes seront cachées dans la ferme où travaille Eugène Charpentier.
Mais 21 jours plus tard, dans la nuit, la Gestapo et trois collaborateurs français arrêtent la famille Nobilet, deux comis dont Eugène Charpentier et un agent britannique. Emprisonnés à Rennes jusqu´au 13 mars 1944, ils seront déportés dans le camp de Mauthausen en Autriche où tous succombent aux mauvais traitements nazis.
 Félix JOUAN
Né à Caulnes en 1892, Félix JOUAN (au centre sur la photo) s´installe à Bédée après la première guerre et son mariage. Il est minotier et boulanger. Dès 1940, il abrite des prisonniers de guerre évadés. Il rentre dans le réseau de résistance ´ Ker ´ début 1942, puis dans plusieurs autres réseaux. Il cache alors des aviateurs anglais et américains dont les avions ont été abattus. Il s´occupe de les faire retourner en Angleterre. Le 13 janvier 1944, il est arrêté alors qu´il transporte des armes, des munitions, des postes émetteurs. Il est emmené à Rennes où il sera torturé. Il sera déporté en Allemagne le 29 juin, vers le camp de Sandbostel où il mourra victime du typhus le 21 mai 1945 (juste après sa libération).
 Emile HOUÉ
Agriculteur à la Liseudière, Pierre Houé, malgré l´hostilité au progrès de beaucoup d´agriculteurs, achète une faucheuse (M Cormick), un rouleau mécanique et une charrue (Bajac) dès 1901 ! En 1911 il achète une faneuse et une rateleuse. En 1919, Emile (le fils de Pierre) est le premier du canton, à acheter une lieuse tractée par des chevaux. En 1923, c´est une voiture Peugeot, en 1927 une machine à traire (Alfa-Laval) entre en service. C´est la deuxième du département ! La même année, le premier tracteur (Chapuis-Dormier) qui traîne une batteuse spéciale pour battre le trèfle entre en action dans l´exploitation de M. Houé ! Mme Houé dispose de l´eau courante grâce à un moteur qui actionnait également la machine à traire. Un autre moteur actionne l´écrémeuse, la baratte et une dynamo qui charge des batteries. Il suffit de tourner l´interrupteur et la fée électricité apparaît !
Le patrimoine complet de Bédée


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